Policarpe

Oh! À vous, très chers lecteurs, que j’estime de façon incommensurablement évidente et évidemment incommensurable, je vais tenter d’humblement me présenter, moi qui, malgré mon langage littéraire, je l’avoue, quelque peu excentrique, mes opinions stylistiques bien développées et pouvant, bien que je ne le souhaite pas, sembler intimidantes pour ceux qui sont moins connaisseurs de la mode que moi-même, et ma culture générale marquée par des savoirs que plusieurs ignorent, suis un homme accessible et assez simple en vérité!

Ma vie, je vous le jure, les amis, et si je vous le jure, c’est que cela est vrai même si, j’en suis assurément conscient, assez surprenant et incroyable, a commencé de façon très normale, banale, même! Eh non! Je n’ai pas toujours été l’homme culturel et cultivé que je suis aujourd’hui, en fait, je vous l’avoue en toute modestie et sans aucune honte, mon enfance s’est déroulée dans un environnement familial honnête et rempli d’enfants de tous âges qui étaient, bien entendu mais je le mentionne puisque je ne veux créer aucune confusion malvenue, ceux de mes parents. Ces braves personnes, et lorsque je les qualifie de brave, je le fais avec l’assurance que c’est un terme plus qu’adapté à leur caractère courageux, leur esprit combatif et leur volonté bienveillante, m’ont tout appris et m’ont permis de devenir l’homme que je suis, puisqu’ils sont ceux qui ont ouvert mes yeux, d’abord à l’importance des beaux habits en toutes circonstances et ensuite à l’art en général et dans toutes ses autres formes! Oui, je l’affirme avec toute la bonté mais également toute l’affection possédée par mon coeur et mon âme, mes parents et ma famille ont été, avec l’aide de mon propre talent naturel, de mon instinct artistique brillamment développé et de l’enseignement culturel que j’ai reçu de mon mentor, l’essence de ma réussite et la raison de ma transformation en l’homme que je suis aujourd’hui.

La personne que j’ai nommée comme étant mon mentor, car oui, même les humains tels que moi qui connaissent naturellement beaucoup de grandes choses et même certaines des choses les plus primordiales de la vie, ont besoin de mentors plus sages qu’eux-mêmes et le mien a été fort important dans ma vie! C’est lui, et ce n’est pas peu dire, qui m’a appris l’art si beau et si compliqué de la trompette marine, et qui m’a encouragé a développer mon art littéraire et mon âme de journaliste! Ah! Comme je dois à mon mentor beaucoup, beaucoup, je ne peux même pas l’exprimer, moi qui suis, vous le savez chers lecteurs, habituellement si prompt à l’expression sous ses plus nobles formes et également parfois sous ses moins nobles formes, même si cela est, je suis content de le mentionner, plus rare!

Aujourd’hui, je suis un homme fort occupé, mais tout de même un homme du peuple et un homme fort humble, qui prend plaisir tant aux petites choses de la vie qu’aux choses plus grandes, particulièrement, je ne crois surprendre personne, la mode, le journalisme, la musique et l’art, et chacune de ces choses est d’égale importance dans ma vie puisque mon travail au journal, ce fabuleux et passionnant journal qui se nomme le Temps du Royaume, me permet de réunir toutes mes passions dans une seule!

Je terminerai, et le terme terminé ne saurait ici être plus approprié, donc cette missive que j’ose espérer assez informative, en adressant, étant un homme courtois et généralement poli, un remerciement immensément plein de gratitude à la compréhensive Rédactrice en chef du journal auquel je travaille avec au coeur une passion toujours inassouvie, mais également à mes chers lecteurs et mes chères lectrices puisque, je l’admets bien entendu sans aucun regret et absolument sans honte, sans votre soutien et votre intérêt, l’homme cultivé que je suis n’aurait pas sa place dans le Royaume qui est le nôtre et qui, je vous l’assure, est rempli de bonnes personnes remplies de courage et de volonté!

Sur ce, étant bienveillant, mais tentant une fois de plus de retenir les mots qui coulent toujours à flot de ma plume, je vous souhaite à tous le Bon Jour!


Je m’appelle Laurianne Audet. Policarpe, bien qu’il soit entièrement vivant dans ma tête, n’est autre que ma création et, je l’avoue, une façon pour moi d’écrire toutes les phrases interminables que je souhaite sans trop me soucier de la syntaxe ou des professeurs qui ne veulent pas en lire! Je suis une étudiante, une pianiste, une personne passionnée par les analyses de film et par la pâtisserie. Je suis aussi un peu folle.


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